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 Brinckh 006   Brinckheim 002

BRINCKHEIM

 

 Au siècle passé, la population de Brinckheim était de condition modeste et vivait principalement de l’agriculture. Quelques familles possédaient des chèvres et les seuls à avoir des chevaux étaient le menuisier et un propriétaire terrien. La commune entretenait un taureau pour la reproduction. L’élément sur lequel on se fondait pour évaluer l’importance du cheptel d’un paysan était le tas de fumier.

 

Trois puits communaux approvisionnaient la localité en eau potable, mais il en existait d’autres dans des propriétés privées. Le premier se situait au milieu du village non loin de l’ancien emplacement de la fontaine, le deuxième à l’angle des rues du Moulin et des Prés, le troisième au croisement des rues du Rhin et des Abeilles. Pour amener l’eau à la surface on utilisait des conduites creusées dans des troncs de pins dont l’abattage faisait l’objet d’une autorisation spéciale du Sous-Préfet d’Altkirch. Le perçage des troncs s’effectuait à l’aide d’une tarière d’environ 100 mm de diamètre fixée à une tringle métallique de 3 à 4 m de longueur qu’actionnaient deux hommes. Une des extrémités des troncs était façonnée en forme conique, l’autre en évasement pour atteindre une étanchéité correcte.

 

Le plan Napoléonien fût dressé en 1825 sous le mandat du Maire Bernard Wespisser. Le ban de Brinckheim comptait alors 205 propriétaires se partageant 2561 parcelles. Cette situation évolua au XXème siècle avec la disparition des petites exploitations et la mécanisation de l’agriculture. En 1965, la commune procéda à un remembrement.

 

En 1846, la récolte fut presque totalement détruite, plongeant les habitants dans une grande misère. L’important vignoble de Brinckheim fut lui aussi ravagé par les pucerons.

 

En 1862 sous le second empire un dénommé Divio trouva refuge au village, dans la famille Schaffner. Il fut d’abord employé comme domestique, mais ses employeurs apprenant qu’il était chaisier de métier, se lancèrent  dans cette entreprise de fabrication qui devint rapidement fleurissante. Pour vendre les chaises ils se déplaçaient jusqu’à Delle.

 

Un jour, après une altercation avec ses employeurs, Divio alla vivre chez la famille Ginder. Cette dernière se lança à son tour dans la fabrication de chaises. A l’exposition de Paris en 1922, Jean Ginder obtint un premier prix pour ses productions. Au fil des décennies, le savoir-faire se transmis d’un foyer à l’autre. Aujourd’hui, ce métier a complètement disparu à Brinckheim.

 

Au XXème siècle à l’aube de ce siècle le ban comportait 24 hectares de forêt, 303 hectares de champs, 31.5 hectares de prés et 1.5 hectares de vignes.

 

Le cheptel était composé de 19 chevaux, 154 bovins, 2 moutons et 42 cochons.

 

En 1789, Brinckheim comptait 130 habitants,

 

En 1880, 236 habitants

 

En 1990, 285 habitants

 

En 2017, 380 habitants.